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    LE CONTRAT D'ENGAGEMENT JEUNE (CEJ), QU’EST QUE C’EST ?
      Un Contrat fait pour toi !

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    photo sonia

     
    TRAIT PORTRAIT : SONIA

     

    Peux-tu te présenter et nous raconter un peu ton parcours ?

    Je m’appelle Sonia, je suis née à Roubaix. Je n’ai fait que des écoles privées, j’étais à Saint Rémi au lycée, ensuite j’ai fait un DUT carrières juridiques, après j’ai fait une formation architecte d’intérieur à distance et là je suis en troisième année d’école d’infirmière.

    Tu as un parcours un peu atypique, peux-tu nous expliquer ?

    Parce que j’étais passionnée par plein de choses. En deuxième année d’école d’infirmière je me suis rendue compte que les plantes c’était trop intéressant, j’ai eu comme projet de faire phytothérapeute et pour faire une formation de phytothérapeute il faut faire une école d’infirmière.

    Phytothérapeute, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ?

    La médecine par les plantes. J’ai voulu faire ça parce que j’étais très anémiée, je manquais de fer et j’essayais de trouver une alternative au Tardyferon parce qu’il y a plein d’effets indésirables.

    « Tout est possible »

    J’ai trouvé la spiruline sur internet, et quand j’ai commencé à en consommer je me suis rendue compte que c’était super efficace, c’est plus long mais c’est aussi efficace qu’un médicament.

    Quand est-ce que tu as connu la Mission Locale ?

    J’étais suivie ici par Karine. Un jour je lui ai envoyé un message je lui ai dit « Je veux faire infirmière ». Elle m’a orientée vers une prépa infirmière. Depuis, j’étais suivie par la Mission Locale jusqu’à ce qu’émerge dans ma tête l’idée de créer mon entreprise pour vendre de la spiruline.

    « On a tous un don, il faut chercher en nous »

    J’ai commencé à être suivie par Florentin du CLAP pour la création d’entreprise. Et là en simultané avec mes études et ma création d’entreprise, je suis sur un projet de création d’un salon sport et nutrition au parc des sports de Roubaix.

    Quel est ton rapport à l’école ?

    J’aime trop l’école, depuis que je suis petite. J’aime bien rentrer, faire mes devoirs, apprendre de nouvelles choses.

    Si tu devais me raconter un moment de motivation maximale et au contraire de démotivation ?

    Le summum de ma motivation c’est maintenant, aux portes du diplôme d’infirmière et avec tous les projets dans ma tête qui fusent. Et là où il y a eu un creux c’était plus à 18 ans, parce que je me suis mariée à 18 ans, et j’ai eu un petit garçon.

    « Les gens me voient comme moi je me perçois »

    C’est difficile d’allier mariage et études, il fallait que je me trouve de nouveaux repères, c’était compliqué.

    Des passions à part les plantes ?

    Il y a plein de trucs, la lecture, les romans j’aime trop Agatha Christie, la photographie, les voyages, j’aime trop les voyages, tous les ans, je fais des voyages de fous : Jamaïque, Miami, Dubaï. J’aime vraiment découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles façons de voir les choses. Je suis diabétique au fait, de type 1, et quand je suis partie au Mexique, j’ai découvert qu’il y avait un fruit qui régulait la glycémie. Et je me suis dit qu’en devenant phytothérapeute je pourrais allier deux passions, le voyage et les plantes.

    Diabétique de type 1, ça veut dire quoi ? Tu penses pouvoir te soigner uniquement avec des plantes un jour ?

    C’est les personnes qui déclenchent le diabète d’un coup et qui sont sous insuline directement. Moi je suis très croyante, et je pense que Dieu peut me l’enlever comme il me l’a mis. Déjà la spiruline ça a un impact sur le diabète, parce que ça régule ma glycémie le matin.

    Ton dernier stage, comment ça s’est passé ?

    J’ai fait mon dernier stage en diabétologie et chirurgie vasculaire. C’était bien parce que j’apprenais plein de trucs que je ne connaissais pas même si je suis diabétique depuis mes 12 ans.

    « En devenant phytothérapeute, je pourrais allier
    trois passions : le voyage, les plantes et la médecine »

    Mais le truc c’est que quand je voyais des personnes entrer pour une amputation de pied diabétique, ou pour des séquelles d’un diabète mal équilibré, je me disais ça peut m’arriver aussi à moi, du coup je n’étais pas très à l’aise.

    Et quel est le stage qui t’a le plus plu ?

    Bizarrement aucun, parce que je veux être mon propre patron, infirmier c’est juste un tremplin pour atteindre mon objectif qui est phytothérapeute. Être tout le temps en contact avec des personnes malades, voir la souffrance au quotidien, c’est fatiguant psychologiquement. Moi je n’arrive pas à mettre une barrière entre le travail et la maison.

    Et tes parents ils font quoi ? Ils t’ont soutenu dans ton parcours?

    Mon père a une boulangerie, et il est en train de construire un parc d’attraction en Algérie. Ma mère a une société d’événementiel. Quand il y a eu la période creuse où je ne faisais plus rien, ça les énervait, mais là ils sont impressionnés par ma motivation et mon ambition. Ma mère me demande même des conseils, parce qu’on est toutes les deux autoentrepreneurs, on s’aide.

    Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer son activité ?

    Pour réussir il faut être motivé, ambitieux. Il y en a beaucoup qui ont peur du défi, ils pensent que c’est super compliqué alors que non, c’est fatiguant, parce que il y a plein de papiers mais c’est faisable.

    « On a tous des épreuves »

    Moi je me dis que « Quand on veut on peut » du coup il suffit juste de le vouloir. Et c’est cette pensée là qui me fait avancer, je me dis « Sonia c’est possible, pourquoi l’autre il est millionnaire et toi tu ne peux pas y arriver ? Donne-toi juste les moyens ». Oser en fait, il faut oser.

    Qu’est-ce que t’a apporté le CLAP ?

    Ça m’a permis d’avoir plus confiance en moi. Et puis j’ai pu expérimenter un peu mon discours de commerciale et voir si ce que je leurs disais ça les touchait. Je me suis rendue compte que les gens me voient comme moi je me perçois. Donc si je me vois comme une personne qui n’est pas capable de, les gens me percevront comme ça alors que si je me vois comme une personne qui est capable de, je veux, je peux, je vais le faire, les gens vont voir en moi de l’assurance.

    Dans 10 ans, dans le monde idéal tu te vois où ?

    Je me vois avec 3 enfants, gérante d’une grande entreprise, Biolel qui est ma marque, exporter un peu partout dans le monde, avec une résidence secondaire en Malaisie. Et voyager tout le temps, je me vois comme ça.

    Un conseil pour les jeunes qui désespèrent ?

    Il faut sortir de ce conditionnement dans lequel on nous a mis de « Il faut absolument aller à l’école ». On peut réussir sans aller à l’école, même si c’est vrai qu’évidemment c’est mieux d’y aller parce qu’on a plus de notions, notre esprit s’ouvre. J’ai une copine elle était un peu en galère financière, et elle tressait super bien et très vite. Et moi je lui disais « T’as un don, pourquoi tu ne ferais pas des cartes de visite ? ». Elle m’a dit « Oui c’est vrai mais c’est long de faire des cartes ». Elle l’a fait au final, et elle a eu plein de clientes. On est né avec un cerveau, on a tous le même, donc avoir une idée c’est pas dur en soit, mais c’est difficile quand on est conditionné parce qu’on se conditionne aux idées des autres.

    « Il ne faut pas se laisser dicter sa conduite,
    il faut sortir du conditionnement »

    J’ai l’impression que les jeunes sont motivés, ils ont des idées, mais pour avancer c’est autre chose. C’est ce frein là qu’il faut enlever. On a tous un don, il suffit juste de bien chercher en nous. Il faut s’ouvrir à soi même, il ne faut pas se laisser dicter notre conduite. Je suis abasourdie quand je vois les conseillères d’orientation au collège, « Vous êtes plus fait pour ça que ça » mais comment elles peuvent le savoir ? Moi on m’avait dit que je devais faire cuisine ! On nous conditionne mentalement à croire qu’on est bon à ça et pas autre chose. On pense que ceux qui ont réussi, qui ont des millions c’est parce qu'ils avaient des familles super riches, alors que ils ont peut-être eu la bonne idée au bon moment parce qu’ils ont fait aller leur cerveau, ils ne sont pas restés à regarder la télé toute la journée en disant peut-être que ça va me tomber dessus.  La TV moi je suis complétement contre, mon fils ne regarde pas la TV parce que ça nous abrutit et ça nous conditionne.

    Quel est ton modèle ?

    Je sais pas si c’est vraiment un modèle mais moi ma phrase clé c’est « Tout est possible ». Tous les matins, je fais une prière où je demande tout ce que j’ai envie et à chaque fois que j’ai fait ça, ça s’est réalisé du coup mon moteur c’est vraiment ma croyance. Sans, je ne serai rien du tout et je n’aurai pas toutes ces pensées positives. J’essaie vraiment de tendre vers la perfection, je sais qu’on n’est pas parfait et évidemment j’ai des défauts, on a tous des défauts mais le principal c’est de le reconnaitre.

    « Mon moteur c'est ma croyance »

    Quand on suit les règles, en fait c’est trop bien. On a tous des épreuves, mais moi je suis tellement optimiste, dès qu’il m’arrive une épreuve je me dis que c’est un bien, du coup je ne peux avancer qu’en souriant, il y a toujours un bien derrière un mal.

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